L’IRAN DE KYAN KHOJANDI

France INTER-L’humoriste, comédien et scénariste tire le meilleurs de ses racines iraniennes dont il parle notamment dans son premier spectacle Pulsion, avec le décès de son père. Ce soir il vient nous raconter un bout de son Iran au gout du riz et du safran.

Une bonne soirée en Iran

Kyan Khojandi c’est “le mec de Bref”, mais pas seulement. On pouvait déjà le voir en 2010 sur France 4 dans son Festival de Kyan, de petites chroniques ciné à la sauce podcast. En 2011 c’est la vague Bref sur Canal , co-écrit avec Bruno Muschio il est à la fois le protagoniste principal et co-scénariste de cette mini-série racontant la vie ou, “Au début on naît, à la fin on meurt et entre les deux, il se passe des trucs. Bref“.

Il a continué à écrire d’autres mini-séries, Bloqués avec Orelsan et Gringe et Serge le Mytho. Il a récemment publié sur YouTube son premier spectacle Pulsions, dont est issu un livre éponyme illustré par Boulet aux éditions Albin Michel. Aujourd’hui il joue son second spectacle, Une bonne soirée à l’Européen jusqu’à fin juin. “Des fois tu parles à des gens tu crois que c’est les bons gens, en fait c’est pas les bons gens”, c’est ce genre de dicton à l’Iranienne que le père de Kyan lui transmettait. De l’Iran aujourd’hui il retient surtout la cuisine avec son esprit de partage, à plus d’une dizaine sur le même tapis à déguster du Ghormeh Sabzi.

A ses côtés, Marie-José Khojandi, sa maman ! Ce n’est pas la première fois que Kyan met sa mère en avant, il l’avait invité en avril 2018 à remettre un prix lors du festival Cannes Séries. C’est en faisant ses études de droit en Allemagne qu’elle rencontre son futur mari, ils repartent alors en Iran d’ou ce dernier était originaire. Ils sont ensuite rentrés en France en 1981 à Reims, ou elle est tombée enceinte de Kyan qui est né l’année suivante. Elle s’est inscrite au cours Simon après ses fils, le théâtre a pris une place importante lors de périodes difficile de sa vie. Aujourd’hui elle interviens auprès d’entreprises pour le droit du travail et donne des cours à l’université en droit du travail et gestion des Relations Humaines.

À travers une photo, une bande son, des odeurs et des senteurs, c’est en famille que Kyan Khojandi nous emmène en voyage en Iran.

PROGRAMMATION MUSICALE

Lizzo – “Juice”

Orelsan – “Mes grands parents”

Kourosh Yaghmaei – “Gol e yakh”

Jungle – “Casio”

Angèle et Romeo Elvis -“Tout oublier”

Queen – “Don’t stop me now”

MADATREK, LE TOUR DE MADAGASCAR EN FAMILLE

En plateau avec nous la famille Poussin derrière MadaTrek : Alexandre, Sonia et leur deux enfants Ulysse et Philae. Ils n’en sont pas à leur coup d’essai, il y a dix ans Alexandre et Sonia parcouraient 14 000 km à pied le long du grand rift, l’AfricaTrek. Deux enfants plus tard, ils sont repartis à Madagascar en mai 2014 pour leur donner le gout d’ailleurs et pour réaliser de belles images. Tracté par des zébus dans une charrette ils ont parcouru, en tout, 5000 km et récolté 200 000 euros pour soutenir 31 projets durables sur l’île. Ils sont maintenant rentrés en France mais il nous reste les épisodes de leur documentaire MadaTrek rediffusés sur les chaines Voyages et France O, en attendant la sortie du film dans les mois à venir, à suivre sur leur page Facebook.

LA RÉVOLUTION DU BALLON ROND

Romain Maricaoudin est commissaire d’exposition à l’Institut du Monde Arabe, il pilote l’exposition « Foot et monde arabe », avec en sous titre « la révolution du ballon rond ». Cette exposition retrace à travers 11 parcours, 11 histoires emblématiques, histoires de joueurs, de club, de supporter, retracé avec des objets mythiques, des films, des images d’archives… Bien au delà du sport, c’est une épopée humaine. Une exposition sur le foot c’est peu commun non ? Alors allez explorer l’exposition, c’est jusqu’au 21 juillet à l’Institut du Monde Arabe.

Dans Demain l’AfriqueSoro Solo nous emmène au Sénégal pour nous parler de Selly Raby, figure de proue du stylisme et du design urbain baignent dans l’afrofuturisme, un mouvement culturel mixant science-fiction, militantisme noir et motifs culturels négro-africains.

À TABLE !

Pour nous emporter en Iran jusque dans l’assiette nous accueillons Sayeh Zomorrodi cheffe du restaurant Libra, dans le 7e arrondissement de Paris. Arrivée d’Iran en 2002, elle a eu un coup de cœur pour la France où elle a fait ses études d’architecture, avant de se tourner vers la cuisine où elle met en avant des goûts iraniens modernisé à la française. Elle nous proposera de déguster ce soir en entrée un Kashk e bademjoon, autrement dit une aubergine poêlée au petit lait caillé suivi d’une ballottine de poulet safrané et enfin pour finir sur une délicieuse note sucrée elle nous proposera sa glace traditionnelle iranienne safranée.

Et pour nous désaltérer nous sommes ravie de recevoir Lilya Sekkal qui officie au bar Les Passerelles. Née à Tanger au nord du Maroc, elle est arrivée en France pour faire des études médico-sociales à Nantes avant de tomber dans la restauration par hasard. Elle s’est ensuite spécialisée dans le whisky en travaillant au Golden Promise puis elle a rejoint l’aventure Les Passerelles lors de son ouverture, en octobre 2017. Elle enchantera notre plateau avec ses cocktails sans alcool, avec son Parfum d’Oman à base de thé glacé au jasmin, sirop de gingembre safrané et eau de fleur d’oranger et avec son Soleil d’Ourmia à base de sirop d’amandes & pistaches, eau de coco, de courgette et de rose avec un filet de jus de citron./