No Land's Song

Un film d’Ayat Najafi.

Médiathèque Jean Falala

2 rue des Fuseliers, Reims

27 Nov 2021 - 14:30 à 16:30

Conditions : Entrée libre

Suivi d'une rencontre musical

Toloo

(Hengameh Bertschi)

Après la projection du film "No land's song" d'Ayat Najafi, à 16h, venez rencontrer avec l'artiste et militante des droits des femmes Toloo (Hengameh Bertschi). Elle chante la poésie persane et des textes engagés, particulièrement pour la défense des droits de la femme

La Médiathèque Jean Falala & l'Association CEFIR

Visite virtuelle du Louvre

Visite en ligne (gratuite) des œuvres du musée du Louvre à Paris

Avec la possibilité de rechercher (nom du pays, période, type d’art, nom d’artiste, etc.)

 

SIZDEH-BEDAR

Sizdah bedar  est une fête traditionnelle  fêtée treize jours après Norouz, le nouvel an persan

Le treizième jour des fêtes du nouvel An est Sizdah Bedar – signifiant littéralement « treizième dehors » –, qui est un jour festif célébré à l’air libre, souvent accompagné de musique et de danse. Cette journée est passée à pique-niquer en famille.

Sortir de la maison le treizième jour de l’année, vient de la croyance des anciens Perses qui croyaient que pour éviter de malchance de cette journée il fallait la passer dans la nature.

Les célébrations du treizième jour, Sizdah Bedar, viennent de la croyance des anciens Perses que les douze constellations du Zodiaque influençaient les mois de l’année, et que chacune régnait sur la terre pour un millier d’années.

Sombraient dans le chaos. Cette croyance est une des origines possibles de la superstition qui attribue au nombre treize un pouvoir maléfique (nombre porte malheur), à l’origine de la triskaïdékaphobie2. En conséquence, Norouz, dure 12 jours et le treizième représente le chaos, moment pendant lequel les familles mettent l’ordre de côté et évitent la malchance associée au nombre treize en allant dehors et en profitant d’un pique-nique et d’une fête.

À la fin des célébrations de cette journée, les sabzeh cultivées pour le Haft Sin (qui a symboliquement recueilli toute la maladie et la malchance) sont jetées dans de l’eau courante pour exorciser les démons (divs) de la maisonnée. Il est aussi de coutume pour les jeunes femmes célibataires d’attacher les tiges des sabzeh avant de les jeter, exprimant ainsi le souhait d’être mariées avant le Sizdah Bedar de l’année suivante.

Nourouz le nouvel an iranien

Aujourd’hui, c’est le premier jour du printemps!

En persan, Norouz signifie “nouveau jour”, symbole d’une nouvelle vie, d’un nouveau début. il célèbre traditionnellement la renaissance de la nature.

La tradition principale de Norouz est la mise en place des Haft Sîn, sept objets dont le nom commence par la lettre S
Sabzeh= germes de blé, orge ou lentille poussant dans un plat (symbolisant la renaissance)
Samanou=une pâte très sucrée fait de blé germé (symbolisant l’abondance)
Sîr =ail (symbole de la médecine)
Sîb= pommes (beauté et bonne santé)
Somaq=baies de sumac (la couleur du lever du soleil et santé)
Serkeh =vinaigre (l’âge et la patience)
Sekkeh= pièces (prospérité)
 

TCHAHÂRCHAMBÉ SOURI

la grande fête du feu des iraniens avant Norouz

Chaharshanbe Suri   est l’une des grandes fêtes de joie chez les perses. Dans la culture de la Perse antique, la joie était sacrée. L’existence de nombreuses fêtes comme Charshanbe Suri et Norouz, nous le prouve. Bien que les perses aient oublié d’autres fêtes mais ces deux ont gardé leur place primordiale.  Pourtant cet oubli vient de l’opposition de la nouvelle religion et des gouverneurs musulmans. Surtout, ils les avaient oubliées après arrivée de l’islam en Iran. Au contraire de cet oubli historique, certaines aient pris d’autres formes. Mais Charshanbe Suri  et Norouz restent encore vivantes en Iran. Charshanbe Suri  et Norouz ainsi que les coutumes liées à elles se considèrent  deux  grandes fêtes nationales des Iraniens.

Une des plus grandes coutumes avant la fête de Norouz était la fête de Suri, une des fêtes du feu qui a gardé son identité malgré les vicissitudes de l’histoire. Cette fête somptueuse a lieu chaque année avant Norouz.

Chaharshanbe Suri : Quelle est la signification de ces fêtes de Suri ?

Le mot persan Jashn ou Suri (la fête) est synonyme de louange et d’éloge. Ce mot a donc une connotation religieuse et évoque les cérémonies rituelles. Donc, la joie en soi a un don divin. Ainsi, les fêtes comme Charshanbe Suri  se considèrent comme des louanges à Dieu. Donc, la gaité régnait et l’on dansait.

A l’occasion des fêtes et des Suris, les gens se réunissaient, chantaient pour la paix des morts, louaient Dieu. À la fin, ils s’adonnaient à la danse, ils mangeaient et buvaient.

Les fêtes comme Charshanbe Suri  dans la Perse antique créaient  la solidarité entre les gens. En effet à cette occasion, ils se retrouvaient et s’entraidaient.

 Le quotidien des anciens Perses était jalonné par de nombreuses fêtes dont les fêtes du feu.

Chaharshanbe Suri ou la fête de Suri :

Le mot « Sur » a divers sens en persan : la joie, la couleur rouge, le toit, le bastillon et le rempart. Chose intéressante, tous ces sens se présentent dans la fête de Suri.

Chaharshanbe Suri avait lieu pendant les derniers jours de l’année afin d’accueillir Norouz. Les Iraniens croyaient qu’à l’occasion de la résurrection de Norouz, les anges Fravashis venaient sur la terre. Ainsi, ils  étaient présents à côtés des hommes. Selon les Iraniens, ils surveillaient le nettoyage des maisons pour la fête de Norouz. Leur satisfaction dépendait s’ils trouvaient la maison propre. Le cœur du propriétaire dépourvu de rancune, Ils priaient alors pour la prospérité de la maison. Ils priaient aussi  pour la santé et le bonheur de son propriétaire. 

Cette fête de Suri (Chaharshanbe Suri) permettait de dire adieu aux Fravashis qui devaient retourner au ciel.

Pendant cette fête, les membres de la famille commençaient par aller à la salle de bains. Puis ils s’habillaient de neuf. Le soir, ils allaient sur le toit, allumaient un feu et louaient Dieu. Le feu marquait le commencement de la fête. Les Iraniens croyaient que la lumière dégagée par le feu guidait les Fravashis pour regagner le ciel.

A côté du feu, on mettait des aliments propres à cette fête. Le plus important était un mélange de fruits secs appelé « Lork » ou « sept graines ». Ils les préparaient  pour être offert aux Fravashis.

Après leur départ et les louanges, la fête se poursuivait jusqu’à l’aube.

Lork ou les fruits secs qui résolvent les problèmes :

Chaharshanbe Suri   est l’une des grandes fêtes de joie chez les perses. Dans la culture de la Perse antique, la joie était sacrée. L’existence de nombreuses fêtes comme Charshanbe Suri et Norouz, nous le prouve. Bien que les perses aient oublié d’autres fêtes mais ces deux ont gardé leur place primordiale.  Pourtant cet oubli vient de l’opposition de la nouvelle religion et des gouverneurs musulmans. Surtout, ils les avaient oubliées après arrivée de l’islam en Iran. Au contraire de cet oubli historique, certaines aient pris d’autres formes. Mais Charshanbe Suri  et Norouz restent encore vivantes en Iran. Charshanbe Suri  et Norouz ainsi que les coutumes liées à elles se considèrent  deux  grandes fêtes nationales des Iraniens.

Une des plus grandes coutumes avant la fête de Norouz était la fête de Suri, une des fêtes du feu qui a gardé son identité malgré les vicissitudes de l’histoire. Cette fête somptueuse a lieu chaque année avant Norouz.